Plaquette : Enjeux et rôles stratégiques du Barrage de Diama, Nouakchott, Août 2014

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 - -- - 1-1.-1& - - .-.1 Supet/ides emblavées en Rive Gauche 1- - - - j B HIV-RGha D CSC-RGha B CSF-RGha ' - IJ--m--U 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 75000 70000 65000 60 000 .. 55 000 .. 50 000 45000 35000 . 30000 25000 ::l 20000 15 000 10000 5000 30000 28000 26000 24000 22000 liI HIV-RD ha DCSC-RDha .CSf -RD ha ~ 20000 .. .l! 18000 16000 -bï-------=-I 14000 12000 10000 - 8000 6000 - 4000 - 2000 -- L'évolution des superficies emblavées a été caractérisée au cours des dernières années par une croissance continue de 14.112 ha en 2006 à 28.248 ha en 2011, soit le doublement en l'espace de cinq ans. faces cultivées). La production de riz a été de 376 000 tonnes en 2008/2009, pour un chiffre d'affaires de l'ordre de 50 milliards FCFA (cf. Statistiques SAED 2008/2009). En rive droite (Mauritanie), les superficies aménagées sont es– timées à environ 45 000 ha, avec un bond sensible durant les années 1998/1999. Le barrage de Diama a permis, depuis 1986, de développer dans le bassin du fleuve Sénégal, entre autres, les activités socio-économiques suivantes: 11.1 . Agriculture irriguée En rive gauche (Sénégal) les superficies aménagées sont pas– sées de 22 000 ha en 1987, année de mise en service du bar– rage de DIAMA, à environ 105 000 ha en 2012. Quand aux superficies cultivées, de 31.350 ha en 1997, elles ont atteint 72 000 ha en 2012. . . I. BARRAGE DE DIAMA: . . La riziculture est l'activité agricole principale (80 % des sur- . . " . Il. IMYACtS SOCIO-ECONO– MIQlJES DO·BARRAGE DE DlAMA S it ué sur le fleuve Sénégal dans le delta, à environ 26 km de la ville de Saint-Louis, le barrage anti-sel de Diama a été mis service en 1986. Son rôle principal est de bloquer la remontée de la langue salée dans le fleuve, de manière à créer un plan d'eau douce permanent toute l'année entre Diama et Manantali. Sont associés au barrage de Diama, deux endiguements latè– raux allant de Diama à Rosso: en rive droite (Mauritanie) : une digue de 76,5 km de longueur. Dans cette digue sont incorporés neuf (09) ouvrages de réalimentation de marigots et de cuvettes d'épandage des crues du fleuve Sénégal (Gouère, Ibrahima, Dalagona, Dioup, Af– tout-Es-Sahel, Cheyal, Lemer, Belli et Bell Il) ; en rive gauche (Sénégal) : une digue de 79,5 km de longueur. Dans cette digue sont incorporés dix (10) ouvrages de réalimentation des marigots et d'épandage des crues (Dieg, Maraye, Tieng, Gorom, Djoudj, Debi, Caïmans, Diawar, Ronq et N'Thiagar) et huit (08) ouvrages de franchissement hydrau– lique destinés à permettre l'irrigation, directement à partir du fleuve Sénéga l, de périmètres hydroagricoles aménagés (Débi/Tiguette 1, DébilTiguette 2, Caïmans/Kheun 1, Caï– man/Kheun 2, Kheun/Diawar 1, Kheun/Diawar 2, Ronq/Diawar et Ronq/N'Thiagar). Le fonctionnement du système constitué de l'aménagement hydraulique de Diama et du barrage de Manantali permet, en exploitation coordonnée, l'irrigation d'un potentiel de 375.000 ha en mode intensif.

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